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TCV (TIBETAN CHILDREN'S VILLAGE) 

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Parmi ces sept centres, l'un d'entre eux se trouve au Ladakh, proche de Leh.

Le Ladakh est une région grandiose, faite des plus hauts sommets et des vallées les plus sèches du monde, à une altitude moyenne de 5 300 m. Ses habitants perpétuent un mode de vie ancestral. 

Les Ladakhis, de tradition bouddhiste lamaïste, ont accueilli de nombreux réfugiés tibétains, réunis pour la plupart à Leh (3500m), dans Little Tibet.

 

Le système Montessori est adopté pour les classes maternelles. Afin de préserver la culture tibétaine, déjà très menacée, les TCV ont fait le choix de n'enseigner que le tibétain aux enfants de maternelle jusqu'à la dernière année où ceux qui sont prêts commencent à apprendre l'anglais, respectant le rythme des enfants.

 

L'occupation chinoise du Tibet en 1959 a entraîné la mort de plus d'un million de Tibétains. Plus de 100 000 réfugiés suivirent le Dalaï Lama en exil. Parmi eux, des milliers d'orphelins et d'enfants indigents. Pour les secourir, puis leur apporter une éducation tibétaine, un premier centre fut créé par la soeur du Dalaï Lama: la garderie pour enfants tibétains réfugiés (Nursery for tibetan refugee children) à Dharamsala. En 1971, il devient le TCV (Tibetan Children's Village)

 

 

 

 

 

 

 

Le TCV adopte les principes des villages SOS. Son concept repose sur trois grands principes:

Chaque enfant a besoin de l'attention d'une "mère" ou d'un parent, qui crée une relation étroite avec lui.

Les enfants grandissent avec des garçons et des filles d'âges différents qu'ils peuvent considérer comme leurs frères et soeurs dans une maison qui est la leur au sein d'un village, qui constitue un cadre propice à leur épanouissement. 

Les fratries naturelles ne sont pas séparées.

 

 

Le TCV prend en charge actuellement 15 000 enfants dans sept centres différents. Le principal est à Dharamsala. Cependant, les besoins restent toujours importants. Des milliers de Tibétains continuent à fuir la Chine. Certains parents se séparent de leurs enfants et les envoient en exil afin qu'ils puissent suivre une éducation tibétaine.

 

 

 

Les TCV ont pour objectif:

D'offrir une éducation la meilleure et la plus moderne possible, tout en procurant une profonde et intime connaissance de l'héritage culturel tibétain;

De cultiver un sens de l'identité nationale, avec l'espoir d'un retour au Tibet.

D'aider les jeunes à avoir confiance en eux et à devenir des membres actifs de leur société et du monde.

 

 

C'est ainsi que je suis amenée à visiter quatre jardins d'enfants Montessori, tous équipés de beaucoup de matériel Montessori, dans lesquels les enfants travaillent avec beaucoup de concentration et où les éducateur(trices)s sont très expérimenté(e)s (30 ans d'expérience!) Ils/Elles ont été formé(e)s au centre de formation interne du TCV, à Dharamsala. 

 L'ambiance est calme et studieuse.

Les enfants font preuve d'une belle autonomie dans le choix de leurs activités dès leur arrivée dans la classe.

Le regard bien connu de tout éducateur Montessori d'un enfant satisfait d'avoir accompli son travail.

De belles classes spacieuses, lumineuses, décorées avec goût et un souci d'harmonie.

Des éducateur(trice)s très souriants, aimants,  présents mais avec la distance nécessaire au développement de l'indépendance de l'enfant, et qui dégagent une certaine sagesse.

Une belle coopération visible entre les enfants 

Les "mana" pour la méditation, rituel quotidien dans chacune des classes.

En conclusion, des enfants prêts pour aborder le reste de leur scolarité et de leur vie en toute confiance, forts de leurs nombreuses capacités.

Madame Pema Dolma, la directrice du jardin d'enfants, m'explique combien ils seraient heureux d'avoir une classe partenaire à l'étranger. Pour échanger avec les enfants, et également avec les éducateur(trice)s, soucieuse de perfectionner leurs connaissances sur la pédagogie Montessori.

Sur un plan matériel, ils ont besoin de plus de livres en anglais pour les 5-6 ans, de jeux, de puzzles...

Des volontaires seraient les bienvenus, mais à la condition qu'ils parlent tibétain!

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